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La
pudeur n'est faite
que pour les laides ;
c'est une invention moderne et chrétienne
Théophile Gautier
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Générosité,
Chaleur, Féminité, Tolérance...
Miada pose ses personnages sans concession,
dans un monde où le bonheur n’est pas chose courante ;
où la beauté se cache derrière le rideau usé de la misère
du quotidien, des corps, de la solitude.
Elle
débusque la beauté féminine chez celles qui n’en présentent
pas les critères unanimement reconnus.
Elle révèle la grandeur des plus modestes.
Miada
jette sur la toile, plus qu’elle ne les dépose,
les couleurs chaudes des ocres de Roussillon,
pour mieux coller à la terre du sud qui recèle
ses racines. Peu importe l’outil, qu’il soit brosse, couteau,
ou qu’elle se serve directement de ses mains. L’essentiel
est dans l’idée qu’elle veut lancer et fixer rapidement, sans
espoir de retour.
Ses
femmes affichent une beauté atypique.
Leurs rondeurs n’excluent jamais le charme, leur nudité inclut
la vraie pudeur, leurs poses ne sont nullement indécentes,
et derrière les traits de leurs visages ou de leurs corps,
leurs idées, leurs pensées, leurs rêvent éclaboussent l’œuvre.
"Portraits d'artistes"
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