Michel Debray

libre, libertaire & libertin

 

Ce site contient des images et des textes érotiques qui peuvent choquer certaines sensibilités.

 

La beauté des femmes et de leur sexe même et surtout dans son aspect le plus charnel, biologique, endocrinien. À l’instar de Clovis Trouille, je ne supporte pas les déformations exercées par le cubisme ou un certain expressionnisme sur l’image du corps féminin. J’aime aussi montrer le plaisir de la femme qui s’offre dans un spasme qui peut paraître douloureux. Le sexe de la femme, cette « origine du monde » selon Courbet, renvoie évidemment au mystère de la vie et, par voie de conséquence, à la mort.

Je n’aime pas l’art moderne ni conceptuel. Une Annonciation d’un primitif italien (Fra Angelico, Martini) me parle davantage qu’un Jackson Pollock. Vermeer est un génie, Rembrandt aussi. Les choses se gâtent avec l’impressionnisme… J’aimerais parvenir à la perfection atroce d’un Egon Schiele par exemple. J’ai, avec Clovis Trouille, une parenté évidente de Picard. Je partage avec lui un antimilitarisme et un esprit libertaire.

Publier sur le Net permet d’être vu, tout simplement. Vous louez - cher - une galerie dans une ville moyenne ou même à Paris et vos toiles sont vues par 5 personnes par jour en moyenne. Sur Internet, vos toiles sont vues par des milliers de spectateurs. Bref, on est totalement maître de son œuvre. C’est pourquoi j’ai sous-titré mon site : « Pour en finir avec les éditeurs et les galeristes » qui sont des forbans.

Est-ce qu’Internet vous a permis de rencontrer de nouveaux modèles, de trouver de nouveaux lieux d’exposition ?

J’ai rencontré en un an plus d’acheteurs qu’en 30 ans d’expositions ponctuelles dans des endroits plus ou moins aléatoires : chapelle désaffectée en Limousin, galerie rue des Blancs-Manteaux, Festival de l’Erotisme, etc.

J’habite Ault, au bord de la Manche, en Picardie (France), à deux pas de la Baie de Somme, devant un paysage grandiose. Le corps de mon épouse m’émeut cependant beaucoup plus.

Michel Debray