R A H A N
"ARTISTE PEINTRE" |
Pour
en savoir plus, vous pouvez me contacter par email : RAHAN@EVHR.NET ou sur mon site : http://sites.estvideo.net/rahan/ |
Article de presse de Isabelle Glorifet – Journal l’Alsace du 9 mars 2004
À CROQUER Entre
mystique et couleur L'appartement
embaume l'encens. La lumière naturelle se confond avec les
lampes et autres
bougies dispersées dans l'atelier. Le jaune et l'orange des
murs du salon le
disputent aux couleurs vives des tableaux. Atmosphère zen,
ambiance feutrée.
Pas de doute, celui qui se fait appeler Rahan (prononcez Rahanne),
s'est forgé
son petit univers bien à lui. « Je me suis enfin
fixé à Colmar, et dans ce
quartier en particulier. À côté de chez
moi, il y a une chanteuse lyrique, plus
loin il y a deux peintres… » Bref, l'environnement
idéal pour ce jeune peintre
qui vient enfin, dans sa trentième année, de se
décider à exposer. Le lieu
choisi, c'est chez lui. « C'est un concept qui se
développe beaucoup à
l'étranger, en Allemagne ou en Suisse » explique
Olivier S. Il fait partie
depuis une quinzaine de jours du Lézard, et s'est
déclaré à Première
exposition Trente
ans lui auront été nécessaires pour
passer le cap de l'exposition au regard des
autres. À la critique peut-être aussi. Il est
prêt à l'accepter, alors que
c'est en contradiction avec sa nature. « Je parle beaucoup
mais je ne juge
jamais les gens, ni leur travail » insiste-t-il. Encore moins
les artistes à
qui il voue une véritable admiration. « Je
respecte beaucoup le travail manuel
ou intellectuel des autres. Du moment que c'est sain, toute
énergie est bonne à
prendre ». Rahan n'est pas un peintre de la souffrance.
« Je veux voir les gens
heureux et souriants. Le beau et le rêve sont pour tout le
monde. » Alors il
peint la couleur. Toutes les couleurs, sauf le vert. « Je ne
sais pas pourquoi,
mais je mets très peu de vert dans mes tableaux, alors que
j'aime cette
couleur… ». Autodidacte, il s'est naturellement
senti attiré par la technique
du couteau. « J'aime la rapidité
d'exécution que ça demande. Je peins sans
hésitation. Je sais toujours ce que je veux faire
précisément. Je ne montre
jamais une toile non achevée. J'ai peur que le regard de
l'autre s'en empare. »
Superstitieux ? Oui, il le confesse. En quelques jours, la toile aura
vu le
jour, mais l'idée peut traîner pendant des
années. Comme cette toile
représentant une nuit rouge par exemple. «
Ça me vient des vacances que je
passais dans les landes étant enfant. Quand la nuit tombait
en été, c'était
comme si tout prenait la couleur rouge. » La vingtaine de
toiles qu'il exposera
ont toutes été réalisées au
cours des six derniers mois. Si le style semble
identique, chaque toile a son histoire propre. Vision
positive «
Ce qui
m'inspire ce sont les gens, l'échange. Il faut
s'intéresser à tout le monde. Je
suis constamment en quête des gens. » Ses toiles ne
reflètent que sa vision
positive de la vie. Il n'y peut rien, il est comme ça Rahan
: positif et
optimiste. Alors il colore la vie des autres pour les aider
à mettre du baume
sur leur coeur. Une de ses toiles en est la preuve flagrante.
« Je l'ai peinte
en pensant à une amie qui n'allait pas bien. Elle qui avait
toujours été très
gaie, pleine de vie, se flétrissait. » Le
résultat s'offre en un tableau très
doux, serein, dans des tons pastels, tableau qu'il a baptisé
« reflets d'elle
». « Je dis souvent que je mets beaucoup d'amour
dans mes toiles » précise
Rahan. Il y met également une part de son monde
intérieur si particulier. « Je
crois à tout ce qu'on ne peut pas voir, ce qu'on a
à l'intérieur de nous :
l'âme, l'ange gardien… » Une mystique
toute personnelle qui permet à sa
peinture de dégager à la fois force et douceur. |