Q
: On dit de vous que vous êtes une enfant du Trièves ?
R : Je suis née à Mens où j'ai passé mon enfance et mon adolescence.
Même si pour des raisons professionnelles, j'ai dû me rapprocher de Grenoble,
c'est toujours avec plaisir que j'aime venir m'y ressourcer.
Q : Comment vous est venu le goût de l'écriture ?
R : Mon histoire et mon parcours ont quelque chose de magique. En
décembre 92 très loin de moi était l'idée d'une réussite en matière de roman.
Mais… quelque part j'étais en quête de reconnaissance. J'aime écrire sur les
enfants, ce n'est pas pour rien non plus…
Q : Comment vous est venue l'idée de ce premier roman
?
R : La recherche d'un amour, d'un enfant… Je voulais écrire quelque
chose de fort, créer le suspense, emmener le lecteur avec moi dans l'aventure.
La quête d'Antoine devenait sacrée au fil des pages.
Q : Comment travaillez-vous ?
R : Je démarre sans connaître forcément la fin de l'histoire. Il n'y
a qu'un fil conducteur, pas de résumé, juste une petite trame. Cela vient au
coup par coup, selon mon humeur.
Q : Où puisez-vous votre inspiration et avez vous dans
la vie des leitmotiv qui vous tiennent à cœur ?
R : Je puise mon inspiration dans la vie courante et mon leitmotiv
est l'intérêt que l'on doit porter à l'enfant. Je lui donne une grande place
dans chacun de mes romans.
Q : Si vous deviez changer quelque chose dans la société
?
R : Faire disparaître l'indifférence et procurer plus de chance et
d'amour aux enfants. Je suis terrorisée de les voir si livrés à eux-mêmes.